La Colombie a annoncé ,mercredi, rompre ses liens diplomatiques avec Israël, qualifiant ainsi le premier ministre israélien  Benyamin Netanyahou de “génocidaire”.

Mercredi 1er mai, le président colombien Gustavo Petro a donné un discours à ses partisans dans lequel il a annoncé couper toute relation avec Israël, après avoir accusé le pays en février de commettre un « génocide. »

Gustavo Petro, premier président de gauche de la Colombie, a annoncé mercredi 1er mai son intention de rompre toute relation diplomatique avec Israël, rapporte Le Figaro, selon le JDD. Il a également profité de cette annonce pour taxer Benyamin Netanyahou de « génocidaire. »

 « Demain, les relations diplomatiques avec l’État d’Israël seront rompues. […] On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d’extermination d’un peuple entier. […] Si la Palestine meurt, l’humanité meurt, » a prononcé Gustavo Petro sous les acclamations de ses soutiens.

La direction du Hamas, dans un communiqué cité par Le Figaro, elle salue la prise de décision de Gustavo Petro et appelle les autres pays d’Amérique latine à « rompre » leurs liens avec Israël.

La Colombie se range auprès du Brésil

La Colombie est le second pays d’Amérique latine à prendre clairement position vis-à-vis de ce conflit. Avant elle, le Brésil et son président Luiz Inácio Lula da Silva s’étaient trouvés au cœur d’une crise diplomatique après avoir comparé les attaques israéliennes et la Shoah.

La Colombie ne se fournira plus en armes fabriquées par Israël et rejoint l’Afrique du Sud dans sa procédure judiciaire inédite à destination de l’État, devant le tribunal de La Haye, pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.